Deux commissaires mis en examen pour avoir aidé un ex-conseiller de l’Elysée
Deux hauts gradés de la police viennent d’être mis en examen, accusés d’avoir participé à une entreprise en vue de décrédibiliser le principal détracteur de Faouzi Lamdaoui. Dans ce que le parquet de Paris décrit comme « un pacte de corruption » avec celui qui était alors conseiller de l’Élysée sous François Hollande, ces commissaires sont suspectés d'avoir agi « sous le coup d'une pression politique » ou avec l'espoir d'une promotion.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Elles l’ont attendu. Il n’est pas venu. Le procès-verbal fait en tout et pour tout deux lignes : « Mentionnons que la personne mise en cause invitée à se présenter à notre cabinet, aujourd'hui n’a pas comparu. » On ne sait pas combien de temps, ce 28 novembre 2018, la juge d’instruction et sa greffière ont poireauté face à la chaise vide sur laquelle il était prévu que Abdelhafidh Chraiet s’assoie.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.