L’argent libyen de Sarkozy Chronique

Sarkozy-Kadhafi : quatre avocats et cinq heures de plaidoiries pour un dossier « vide »

Les conseils de l’ancien président ont réclamé la relaxe de leur client, en faisant l’impasse sur plusieurs points durs de l’accusation. Dans ses derniers mots, Nicolas Sarkozy a dénoncé un « réquisitoire politique et violent ». Jugement le 25 septembre.

Fabrice Arfi

Un procès est toujours une guerre de récits. Pour la mener, les avocats de Nicolas Sarkozy ont dû s’y mettre à quatre, mardi 8 avril, et tenter ainsi d’offrir une narration alternative à celle livrée il y a dix jours par le réquisitoire du Parquet national financier (PNF), qui a réclamé sept ans de prison ferme, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre l’ancien président de la République dans l’affaire des financements libyens. Cinq heures de plaidoiries au total pour un dossier « vide », c’est déjà la démonstration qu’il ne l’est peut-être pas tant que cela.

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