Encore peu connu du grand public, l'imam de Bordeaux s'est imposé comme une figure incontournable de l'islam de France. Bernard Cazeneuve l'a ostensiblement choisi comme interlocuteur privilégié des pouvoirs publics dans sa volonté de relancer le dialogue avec les représentants musulmans au lendemain des attentats de janvier. Ses positions déroutent pourtant beaucoup de fidèles.
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BordeauxBordeaux, de notre envoyée spéciale.- Si Bernard Cazeneuve a choisi la ville de Bordeaux pour lancer son « plan islam » en février, c’est en grande partie pour lui. Encore peu connu du grand public, Tareq Oubrou, le recteur de la mosquée de Bordeaux, s’est pourtant imposé ces dernières années comme une figure incontournable de l’islam de France. « Le ministre considère qu’on a un imam qui a un vrai rayonnement et qui est modéré », confirmait l’entourage d’Alain Juppé peu après la visite ministérielle. Dans sa volonté affichée de relancer le dialogue avec les représentants de l’islam, après les attentats de janvier, le gouvernement sait qu’il a cruellement besoin de renouveler ses interlocuteurs.