Emmanuel Macron s’exempte de la séparation des pouvoirs
En demandant à la garde des Sceaux de recevoir la famille d’Adama Traoré, le président de la République a une nouvelle fois contrevenu au principe de la séparation des pouvoirs. Une habitude sous ce quinquennat où l’exécutif s’est souvent immiscé sur le terrain des fonctions judiciaires et législatives.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
MisMis sous pression par la multiplication des manifestations contre les violences policières, Emmanuel Macron a voulu faire un énième coup de communication en demandant à la ministre de la justice, Nicole Belloubet, de recevoir la famille d’Adama Traoré. Mais cette proposition, assumée comme un message politique par l’entourage du président de la République, s’est fracassée sur le mur de la séparation des pouvoirs, révélant en filigrane la conception toute personnelle que s’en fait le chef de l’État.