Emmanuel Macron s’exempte de la séparation des pouvoirs
En demandant à la garde des Sceaux de recevoir la famille d’Adama Traoré, le président de la République a une nouvelle fois contrevenu au principe de la séparation des pouvoirs. Une habitude sous ce quinquennat où l’exécutif s’est souvent immiscé sur le terrain des fonctions judiciaires et législatives.
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Mis sous pression par la multiplication des manifestations contre les violences policières, Emmanuel Macron a voulu faire un énième coup de communication en demandant à la ministre de la justice, Nicole Belloubet, de recevoir la famille d’Adama Traoré. Mais cette proposition, assumée comme un message politique par l’entourage du président de la République, s’est fracassée sur le mur de la séparation des pouvoirs, révélant en filigrane la conception toute personnelle que s’en fait le chef de l’État.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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