Des associations dénoncent un « traquenard » dans la prise en charge d’exilés
Déplacements en régions non préparés, placements en rétention, mesures d’éloignement… Selon associations et exilés, la mise à l’abri ayant suivi une action organisée le 1er septembre à Paris aurait mal tourné pour une partie des personnes censées être prises en charge.
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«On a été emmenés en car sans qu’on ne nous informe de l’endroit où on allait », raconte Mody, entouré de plusieurs exilés et de membres du Collectif Réquisitions, représentant les associations Utopia 56, Solidarité migrants Wilson, Droit au logement (DAL) ou la Coordination des sans-papiers 75 (CSP75). Mardi 7 septembre au matin, tous sont revenus sur les lieux de l’action de « visibilisation » organisée six jours plus tôt au pied de la préfecture de Paris, visant à installer un campement éphémère dans l’espace public pour interpeller les autorités sur la situation de 600 personnes confrontées à la rue faute d’hébergement.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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