La «journée de la laïcité» laisse sceptiques les enseignants
À l'occasion de la « journée de la laïcité », le ministère de l'éducation nationale a demandé aux enseignants du primaire et du secondaire d'organiser des activités dans leur classe. Une « injonction » qui passe mal pour certains, redoutant que les efforts de formation sur le sujet ne tournent à l'idée fixe, tout en reconnaissant la difficulté de se confronter à « des élèves qui se situent de plus en plus sur le terrain moral ».
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LorsqueLorsque l’on demande à des professeurs leur avis sur les « référents laïcité », c’est avec un blanc interrogatif que l'on est accueilli. Certains n’en ont jamais entendu parler, d’autres les confondent avec les formateurs sur les valeurs républicaines, ou avec les autres outils mis en place par le ministère de l’éducation nationale. Rue de Grenelle, on n'a pas ménagé ses efforts pour faire la promotion des initiatives créées à cet effet. Le point d'orgue de ce dispositif de promotion de la laïcité est la première journée nationale dédiée à la question, ce 9 décembre, une date qui marque le 110e anniversaire de la loi de 1905.