Nouvelle-Calédonie: les inégalités, ultime témoignage de la période coloniale

En Nouvelle-Calédonie, 36 % des Kanak âgés de 15 à 64 ans n’ont pas de diplôme, contre 17 % des non-Kanak. Malgré la mise en œuvre du processus décolonial, les discriminations persistent à l’école, dans l’emploi et le logement. Rencontre avec Samuel Gorohouna, économiste à l’université de Nouméa.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Nouvelle-Calédonie, envoyée spéciale. « Dans ce pays, il y a encore trop d’injustices. Malgré toutes les années de lutte, trop de gens ont encore des privilèges », déplore Marie-Claude Tjibaou, l’épouse de Jean-Marie Tjibaou, attablée à Hienghène, dans la province Nord, aux côtés de Hnadrune Yeiwéné, dont le mari fut assassiné en même temps que le leader du FLNKS, en 1989. Un constat aux allures d’avertissement, à moins de dix mois du référendum sur l’accès à la souveraineté, prévu pour se dérouler au plus tard en novembre 2018. « Ces écarts sont fortement ressentis, ici, ce n’est jamais bon », ajoute-t-elle.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal