Parmi les mesures de relance de l'économie, François Fillon a annoncé, vendredi 5 décembre, le "déblocage" de trois projets d'autoroutes: l'A63 entre Bordeaux et la frontière espagnole, l'A150 entre Rouen et Le Havre, l'A355 autour de Strasbourg. Le Grenelle de l'environnement avait pourtant promis de stopper l'essor des capacités routières. Mediapart dresse la carte des grands travaux nocifs.
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MauvaiseMauvaise semaine pour l'environnement: alors que les négociations autour du paquet énergie-climat n'en finissent plus de le vider de sa substance, et que la prime à la casse sera accordée pour l'achat de véhicules qui excèdent de beaucoup (160g de CO2/km) le seuil du bonus/malus (130g), François Fillon a annoncé, vendredi 5 décembre, le «déblocage» de trois vieux projets autouroutiers: l'A63 entre Bordeaux et la frontière espagnole, l'A150 entre Rouen et Le Havre, l'A355 autour de Strasbourg. Pourtant, l'un des principes fondateurs du Grenelle de l'environnement était de mettre un terme à l'augmentation de la capacité autoroutière du pays, au nom de la lutte contre le changement climatique. Pour Michel Dubromel, chargé transports de France nature environnement (FNE): «C'est grave en pleine crise écologique de vouloir relancer la machine économique par l'augmentation des infrastructures autoroutières. On relance les grands travaux sur l'une des activités les plus polluantes.»