Le parti écologiste, qui ne compte plus que 6 000 militants, réunit son congrès vendredi et samedi. Une réunion sans grand enjeu alors que ceux qui restent sont presque tous d’accord. Mais si Europe Écologie-Les Verts échoue à se rassembler, le mouvement pourrait définitivement exploser.
C’estC’est un congrès pour rien, si ce n'est sa survie. Europe Écologie-Les Verts se réunit vendredi et samedi à Pantin, près de Paris, pour la première fois depuis l’éclatement du parti écologiste, divisé sur la politique du gouvernement. Le mouvement est exsangue : il ne compte plus que 6 000 militants et seuls 3 000 d’entre eux sont allés voter ; des leaders sont partis, d’autres sont aux abonnés absents ; le groupe parlementaire à l’Assemblée a fini par disparaître, emporté par l’affaire Baupin. « Depuis trois mois, on est en opération sauvetage du parti, lâche David Cormand, le secrétaire national sortant, qui a remplacé au pied levé Emmanuelle Cosse, partie au gouvernement. C’est le pronostic vital d’EELV qui est engagé. »