Le stade Georges-Taberner a des airs de bel endormi. Depuis la rentrée, les entraînements n’ont pas repris pour les petits Saint-Louisiens, contrairement à la plupart des autres communes alentour où l’on se débrouille pour faire un peu cavaler les minots malgré la pandémie. Les terrains municipaux dorment donc d’un sommeil lourd, où seuls quelques adultes viennent fouler la pelouse. Ce matin de septembre ensoleillé, on n’aperçoit guère que le gardien qui fait des jongles en solitaire. Pour comprendre cette trêve forcée, il faut remonter des mois de tensions et de non-dits.
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