Un an après les violences sexuelles au club de foot, Port-Saint-Louis se déchire toujours
En juin 2019, des parents ont signalé les agissements d’un entraîneur du club de foot vis-à-vis de leurs enfants. Pendant que l’enquête judiciaire avance, Port-Saint-Louis est encore secouée par l’impact des révélations. Des familles de victimes dénoncent un climat d’omerta dans le huis clos de cette petite ville.Une enquête de notre partenaire Marsactu.
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Le stade Georges-Taberner a des airs de bel endormi. Depuis la rentrée, les entraînements n’ont pas repris pour les petits Saint-Louisiens, contrairement à la plupart des autres communes alentour où l’on se débrouille pour faire un peu cavaler les minots malgré la pandémie. Les terrains municipaux dorment donc d’un sommeil lourd, où seuls quelques adultes viennent fouler la pelouse. Ce matin de septembre ensoleillé, on n’aperçoit guère que le gardien qui fait des jongles en solitaire. Pour comprendre cette trêve forcée, il faut remonter des mois de tensions et de non-dits.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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