Régionales 2015, vote sous état d'urgence Reportage

Paca: Estrosi se déguise en «résistant» pour draguer la gauche

Le maire de Nice parie sur le ralliement des voix de gauche en se posant en « résistant » face à la frontiste Marion Maréchal-Le Pen, arrivée en tête au premier tour des régionales. Pour ce faire, il prend ses distances avec l'ultra-droitisation de Nicolas Sarkozy. Mais au sein du PS, qui a retiré sa liste, et plus largement à gauche, personne n'est dupe. Et les débats sont vifs.

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Provence-Alpes-Côte d'Azur, de nos envoyées spéciales.– Ce mardi 8 décembre, l’eurodéputé Renaud Muselier, tête de la liste LR (ex-UMP) dans les Bouches-du-Rhône, est en campagne pour les régionales à Fos-sur-Mer, « une terre de gauche qui a beaucoup voté FN et une terre de conquête pour nous », dit-il. Dans cette commune socialiste, le Front national a emporté 50,07 % des voix dimanche dernier, loin devant le PS (20,37 %) et la liste d’union de la droite (11,84 %). Pour cette dernière, la claque s’étend à tout le département : le FN y a rassemblé « presque deux fois plus de voix que LR alors que le parti de Nicolas Sarkozy vient de prendre le contrôle du conseil départemental, et dirige la majorité des villes des Bouches-du-Rhône », remarque le chercheur Joël Gombin.

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