Au procès de la BAC du XVIIIe arrondissement, le micro-espion et «l’assurance» des dealers
Mercredi, le tribunal s’est penché sur la sonorisation de la voiture de la BAC. Mises en place par l’IGPN pour confondre des policiers soupçonnés de corruption, ces écoutes ont débouché sur de nouvelles poursuites.
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LeLe deux-tons retentit si fort dans la salle d’audience, mercredi, qu’il couvre presque le bruit des coups. « Tu mets pas de sang sur le siège, espèce d’enculé », crie l’un des policiers. Frappé à de nombreuses reprises, le suspect finit par demander pardon sur fond de musique d’autoradio. À bord d’une Ford Focus sonorisée pour les besoins de l’enquête, quatre policiers partent en vrille sans savoir qu’ils sont écoutés. Ce n’est plus un tribunal, c’est Hollywood sans l’image.