Nous avions, cet été, qualifié le président de «délinquant constitutionnel» tant son discours de Grenoble était une insulte au pacte républicain. Le jugement est confirmé par le Conseil constitutionnel qui vient de censurer treize articles de la Loppsi 2. Censure qui suit l'abandon, par la majorité présidentielle elle-même, de la déchéance de nationalité.
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NousNous l'avions écrit cet été. En prononçant son désormais célèbre « discours de Grenoble », Nicolas Sarkozy agissait en président hors la loi, en délinquant constitutionnel (lire ici l'article d'Edwy Plenel). Ce qualificatif nous avait valu les foudres du pouvoir et de nombreux responsables de la droite. Ce sont les mêmes qui reconnaissent aujourd'hui à demi-mots ou ouvertement (comme ici Patrick Devedjian sur la déchéance de nationalité) la dangerosité de telles mesures. Et c'est le Conseil constitutionnel qui choisit de sanctionner cette présidence : treize des articles les plus dangereux de la loi Loppsi 2 ont été censurés, jeudi.