Droite Analyse

A droite, l'après-Sarkozy pointe le bout du nez

Nicolas Sarkozy, par sa pratique du pouvoir, sa gestion de la réforme, sa vision de la société, ajoutées à son goût pour l’ostentation et à son égocentrisme, aura fini par diviser son propre camp. La droite commence à comprendre que l’agitation présidentielle dissimule un dessein qui ne ressemble en rien au projet fondateur et que le sarkozysme n’est pas un humanisme. Hyper déçue par l’omniprésident, la voici, désormais, qui tend l’oreille et accepte l’idée d’écouter la différence. Ils sont cinq à pouvoir l'incarner: Dominique de Villepin, Alain Juppé, François Fillon, Jean-François Copé et, cas à part, François Bayrou. Peuvent-ils renverser la situation? Analyse.

Michel Dalloni

Il faudra songer à remercier Nicolas Sarkozy. Sa pratique du pouvoir, sa gestion de la réforme, sa vision de la société, ajoutées à son goût pour l’ostentation et à son égocentrisme, ont libéré la droite républicaine du poids fantasmagorique du chef éclairé. Elle ne se reconnaît finalement pas vraiment dans le champion qu’elle a choisi. Elle commence à comprendre que l’agitation présidentielle dissimule un dessein qui ne ressemble en rien au projet fondateur. Elle réalise, enfin, que le sarkozysme n’est pas un humanisme. A-t-elle été bernée? A-t-elle été aveuglée? Elle ne le sait pas. Hyper déçue par l’omniprésident, la voici, désormais, qui tend l’oreille et accepte l’idée d’écouter la différence.

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