La PMA pour (presque) toutes est adoptée, entre fierté et amertume
Une avancée et combien de renoncements ? C’est le bilan un peu amer qu’ont fait cette semaine les députés dans l’hémicycle, les militantes et militants au-dehors, à l’occasion de l’examen de la loi ouvrant la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes seules.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
«Ce«Ce n’est pas parce que nous sommes nés trans qu’on n’a pas le droit d’avoir une famille, notre propre famille ! C’est l’heure où l’État doit nous écouter. Aujourd’hui, on réclame des droits égaux, des droits fondamentaux. Avoir accès à la PMA n’est pas un privilège, c’est un droit fondamental ! » Mimi, présidente de l’association de défense des personnes trans Acceptess-T, l’une des oratrices du rassemblement organisé par plusieurs associations LGBTI (homosexuelles, bisexuelles, transgenres ou intersexes) devant l’Assemblée nationale mercredi 8 juin, secoue ses longs cheveux noirs, et pointe avec colère le bâtiment derrière elle. « Nous en avons marre de cette société raciste, grossophobe, putophobe et transphobe ! »