Travail

« Tout ceci est un leurre » : des chauffeurs Uber racontent leurs désillusions

Un métier « non rentable », un « leurre » d’indépendance, des jeunes de quartiers, séduits par la promesse de liberté et qui finissent endettés jusqu’au cou… Depuis son installation, le modèle Uber a déçu, notamment les chauffeurs qui ont rapidement déchanté.

Cécile Hautefeuille et Khedidja Zerouali

Sur le papier, Sylvain, 52 ans, a le profil idéal pour vanter les mérites du modèle Uber. Il y a quatre ans, il a choisi l’entrepreneuriat plutôt que le chômage, en devenant chauffeur VTC. Travailleur « en extra » dans la restauration, il avait besoin d’un complément de revenu, pour les périodes où l’emploi se faisait rare. 

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