Les graves manquements éthiques de la Fédération française de tennis
S’appuyant sur des révélations apportées par la presse, dont Mediapart, le comité d’éthique de la FFT retient des griefs graves contre la direction de la fédération, et notamment son président, Gilles Moretton. De nombreux conflits d’intérêts sont pointés.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ÀÀ plusieurs reprises, le président de la Fédération française de tennis (FFT), Gilles Moretton, a brocardé la presse (à la seule exception de L’Équipe), reprochant notamment au site internet RMC Sport et à Mediapart des enquêtes à charge. Mais comme la fédération a été prise depuis plus d’un an dans une cascade d’affaires, la défense n’a guère convaincu. Elle risque même de devenir inaudible, car le comité d’éthique de la fédération vient de rendre coup sur coup deux avis, dont l’un s’appuie sur nos révélations, et formule des griefs graves contre la direction et son président. Même si les deux avis font des préconisations parfois incongrues ou burlesques, ils suggèrent en creux que la FFT baigne dans un climat de conflits d’intérêts.