Sabotages de lignes SNCF: les «anarcho-autonomes», entre violences et élucubrations
Dix personnes appartenant à des «mouvements anarcho-autonomes», selon la ministre Michèle Alliot-Marie, ont été placées en garde à vue dans l'enquête sur les «actes de sabotage» de la SNCF. Mais, au fait, qui sont donc ces «anarcho-autonomes» arrêtés en Corrèze, dans la Meuse, à Rouen, en région parisienne? Visite au cœur d'une nébuleuse où Internet tient un rôle important. Lire aussi:Les «anarcho-autonomes», le fantasme du réseau et la réalité des écrits
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Le 11 novembre, à l'aube, «dix personnes appartenant à l'ultra-gauche, mouvements anarcho-autonomes ont été interpellées» dans l'enquête sur les «actes de sabotage» de lignes SNCF, a indiqué Michèle Alliot-Marie, quelques heures plus tard.«Depuis trois ou quatre ans, on constate une radicalisation de la mouvance ultra-gauche. Une mouvance qui se distingue par son refus de tout dialogue démocratique et par un discours extrêmement violent», a ajouté la ministre de l'intérieur. A ses côtés, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, se montrait soulagé: la piste policière semble écarter les cheminots de cette vague d'incidents qui, lors du seul week-end dernier, ont perturbé le trafic de 160 TGV.
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