Bloqués dans les 9 m2 de leur chambre CROUS ou cloîtrés dans leur chambre d’adolescent au domicile familial, nombre d’étudiants ont été complètement privés de vie sociale… Au risque d’une grande dégradation de leur santé mentale.
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IlIl y a dans les appartements exigus du CROUS de nombreux étudiants qui souffrent du confinement. Enfermés dans quelques mètres carrés ou, retournés chez leurs parents, cloîtrés dans leur chambre d’adolescent, coupés de la vie familiale… Ils entretiennent un rapport d’amour-haine exclusif avec leur ordinateur, ou leur portable pour les plus précaires : un seul et même écran pour étudier, ne plus être tout à fait seuls et se divertir, ou du moins pour tenter d’oublier quelques minutes les courbes d’hospitalisations qui montent, la crise sociale qui empire, qui les laissera peut-être sur le carreau, et les derniers actes de terrorisme.