L’ex-ministre Georges Tron jugé aux assises pour viols
Jugé à partir de ce mardi pour « viols en réunion » et « agressions sexuelles en réunion », l’actuel maire (LR) de Draveil, ancien député et ancien membre du gouvernement Fillon, Georges Tron, risque vingt ans de réclusion criminelle.
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Pour la première fois sous la Ve République depuis Maurice Papon, un ancien membre du gouvernement va comparaître devant une cour d’assises. Georges Tron, 60 ans, secrétaire d’État à la fonction publique de mars 2010 à mai 2011 (sous la présidence Sarkozy et le gouvernement Fillon), ancien député de l’Essonne (de 1993 à 2010, et de 2011 à 2012), actuel maire (LR) de Draveil (depuis 1995) et conseiller départemental de l’Essonne (depuis 2015), va être jugé à partir de ce mardi 12 décembre par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour « viols en réunion » et « agressions sexuelles en réunion ». Il encourt vingt ans de réclusion criminelle.
Pendant plusieurs semaines, Mediapart s’est plongé dans les archives de la République sur la guerre d’Algérie (1954-1962), dont certaines ont été déclassifiées seulement fin 2021. Tortures, détentions illégales, exécutions extrajudiciaires : les documents montrent comment se fabrique la raison d’État, alors que l’Algérie célèbre les 60 ans de son indépendance.
Et si le climat était une victime de la guerre en Ukraine ? Face au risque de pénurie énergétique provoquée par le conflit, les pays européens préparent un recours accru au charbon et au gaz fossile. Une marche arrière alarmante, à l’heure de l’urgence climatique, qui met en lumière notre terrible retard en matière de transition écologique.
Cet Égyptien a été tué par balle mi-juin après une course-poursuite entre les policiers et la camionnette où il se trouvait, avec d’autres sans-papiers. Présenté comme un « migrant », il vivait en fait en France depuis 13 ans, et s’était rendu en Italie pour tenter d’obtenir une carte de séjour.
Une semaine après avoir dû admettre que les informations concernant le couple de députés Garrido-Corbière étaient fausses, l’hebdomadaire « Le Point » a été condamné en diffamation dans une tout autre affaire, en raison d’une base factuelle « inexistante ». Un fiasco de plus pour la direction de la rédaction, qui a une fâcheuse tendance à publier ses informations sans les vérifier.
par
David Perrotin,
Antton Rouget
et Marine Turchi
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