Justice Chronique

Suicide d’Evaëlle : à la barre, la « dérive systémique » d’une enseignante

Mardi se tenait pour le deuxième jour le procès de Pascale B., accusée de multiplier les remarques et les pratiques blessantes envers ses élèves les plus fragiles, parmi lesquels Evaëlle, qui a mis fin à ses jours à 11 ans. Dix-huit mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer ont été requis.

Lisa Castelly

« Qu’est-ce qu’elle a celle-là, elle buggue ? », « Tu sers à rien », « Tu vas finir SDF », « Tu es teubé », « Retourne en CP », « Tu es débile ou quoi ? », « Qu’est-ce qu’il est lent », « Je ne peux plus rien pour toi ». Si la première journée du procès de Pascale B. a pu noyer les propos qui lui sont attribués dans le flot de plus de dix heures d’audience, ce mardi 11 mars, ils sont remontés à la surface. Un par un, sous la lumière crue du tribunal de Pontoise. L’enseignante devait y répondre des faits de harcèlement sur mineurs.

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