Pour les perdants du premier tour, la chasse aux millions est ouverte
Valérie Pécresse (LR) et Yannick Jadot (EELV), qui n’avaient pas anticipé un score inférieur à 5 % au premier tour, ont lancé des appels aux dons pour éviter la banqueroute. Plus prévoyant, le PS ne remboursera pas les fédérations qui avaient mis la main à la poche.
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C’estC’est une barre qui vaut des millions. Au-dessus des 5 % de suffrages exprimés, les candidat·es à la présidentielle peuvent compter sur un remboursement de leurs frais de campagne à hauteur de 8 millions d’euros (47,5 % du plafond de dépenses fixé par la loi), après contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). En dessous des 5 % fatidiques, c’est dix fois moins : 800 000 euros au maximum. Entre les deux, un manque à gagner de plus de 7 millions.