Au FN, une «déception» et des éliminations symboliques
Derrière le score écrasant de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais, le Front national réalise une contre-performance : 13,2 % des voix (moins qu’en 2012).
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Il avait 13,6 % des voix en 2012, 13,2 % dimanche soir. Cinq années séparent ces deux scores au premier tour des élections législatives, et deux interprétations totalement différentes. En 2012, le Front national se félicitait de réaliser son deuxième meilleur résultat à des législatives (après celles de 1997). Cinq ans plus tard, ses quelque 13 % sonnent cette fois-ci comme un échec. Le parti de Marine Le Pen arrive en troisième position, derrière En Marche! et les Républicains, et ne sera pas en capacité de faire élire les 15 députés nécessaires pour former un groupe à l’Assemblée nationale. C’était pourtant l’objectif du Front national – qui ne compte aujourd’hui que deux députés au Palais Bourbon –, même si ses dirigeants se sont abstenus de tout pronostic dans la presse depuis l’élection présidentielle.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.