Le projet de loi doit être adopté mercredi 13 juin par l’Assemblée nationale, puis jeudi par le Sénat, alors que les cheminots ont réalisé mardi leur 29e journée de grève. Mediapart décrypte l’essentiel des mesures du texte, à l’issue des discussions parlementaires. Cette loi démolit l’existant sans apporter de réponses sur l’avenir, à commencer par un financement viable du système ferroviaire.
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« Ça ne sert plus à rien de continuer la grève si ce n'est pour embêter la France et les Français. » À la sortie de la commission paritaire mixte, expédiée en une heure et demie lundi 11 juin, le sénateur Alain Cornu (LR), rapporteur du projet de la réforme de la SNCF, insistait auprès des cheminots : il faut savoir arrêter une grève. Toutes les erreurs du texte initial présenté par le gouvernement ont été corrigées, selon lui. «Des garanties de haut niveau ont été apportées au texte », souligne de son côté la secrétaire d’État aux transports, Élisabeth Borne, appelant à son tour les syndicats « à prendre leurs responsabilités » alors que la loi doit être définitivement adoptée mercredi 13 juin par l’Assemblée nationale et le lendemain par le Sénat.