Le référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP entre dans sa phase concrète
Le recueil des signatures demandant la tenue d’un référendum sur le statut du groupe Aéroports de Paris (ADP) commence officiellement jeudi 13 juin à minuit. Il faut réunir 4,7 millions de voix pour engager le référendum. Le gouvernement traîne des pieds pour définir toutes les modalités du processus.
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Le gouvernement a eu beau chercher les moyens de s’y soustraire, il n’a pu l’éviter : le référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris est lancé. Le recueil des signatures demandant la tenue d’un référendum sur le statut d’ADP commencera officiellement jeudi 13 juin à partir de zéro heure, selon le décret publié au JO (le site est ici). La question soumise à la proposition référendaire a été proposée par les 248 parlementaires à l’origine du processus : il s’agit de faire inscrire dans la Constitution le caractère de service public national de l’exploitation des aéroports de Paris, ce qui les rendrait non privatisables.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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