Alors que l'UMP bataille pour combler un trou de 11 millions d'euros provoqué par le rejet du compte de Nicolas Sarkozy, l'ancien président s'est contenté de signer un chèque de 7 500 euros. Le maximum autorisé, explique son entourage. Et pourtant c'est faux, car l'argent que doit aujourd'hui l'UMP à sa banque, elle l'a d'abord prêté au candidat Sarkozy. Rien ne l'empêche de rembourser.
L’entourageL’entourage de Nicolas Sarkozy a colporté la nouvelle urbi et orbi : lundi 8 juillet, l’ancien chef de l’État a dégainé son chéquier pour offrir 7 500 euros à l’UMP, au bord de la faillite depuis que le Conseil constitutionnel a rejeté son compte de campagne (hors plafond) et enterré le remboursement initialement prévu par l’État de quelque onze millions d’euros de frais. Le peuple de droite est prié d’y voir un signe d'engagement et un gage de générosité, de croire surtout que Nicolas Sarkozy ne pouvait verser davantage : la loi, nous ressasse-t-on, interdit aux particuliers de donner à une formation politique plus de 7 500 euros par an.