Au CHU de Pointe-à-Pitre, la crise sociale s’incruste

Une deuxième manifestation est organisée le 13 août dans la capitale économique guadeloupéenne pour dénoncer l’état de l’accès aux soins et les conditions de travail au sein de l'établissement. En plus d’une dégradation structurelle, l’hôpital souffre toujours des conséquences d’un grave incendie en novembre 2017 qui a obligé certains services à déménager dans des locaux vétustes et inadaptés.

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«Nous subissons une double pénalité. D’abord la réduction des moyens, comme en métropole, que l’on subit de plein fouet. Ce à quoi s’ajoutent les conséquences de l’incendie de fin 2017. » Philippe Belair, à la tête du syndicat FSAS-CGTG, tente de résumer la situation qui provoque aujourd’hui une mobilisation sociale inédite au sein du CHU de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. L’hôpital universitaire a été le théâtre d’un incendie en novembre 2017 qui a conduit les autorités sanitaires à déménager certains services – dont des blocs de chirurgie et l’unité parents-enfants –, désorganisant et dégradant les soins selon les syndicats, et accentuant la crise de fond de l’hôpital.

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