L’hôpital à bout de souffle

A l’hôpital, le retour des sacrifices

Les courbes épidémiques descendent puis montent. L’hôpital, sans illusions, remobilise ses soignants. Les congés sont annulés, comme les stages des étudiants, envoyés sur le front du dépistage. À Lyon, les soignants positifs au coronavirus doivent travailler s’ils sont jugés « indispensables ».

Caroline Coq-Chodorge

Le ministre de la santé a adressé aux soignants, « le soutien de la nation entière » lors de sa conférence hebdomadaire, jeudi 8 octobre. Faute d’avoir su maîtriser l’épidémie cet été, le gouvernement s’en remet à nouveau au monde hospitalier. Celui-ci a déjà entre ses mains le sort de 8 231 malades graves du Covid-19 actuellement hospitalisés, dont 1 483 en réanimation.

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