«Expliquez-nous comment vous aidez la recherche ! Comment vous dynamisez la société française avec le capitalisme cognitif en baissant les postes dans l’université et dans les instituts de recherche ! » Plus le manifestant crie dans son mégaphone, plus Frédérique Vidal se rapproche de la porte de sortie. Entourée de ses conseillers et d’un service d’ordre dépassé, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche s’échappe de la salle de conférence de la station F, un bâtiment dédié aux start-up, où elle devait intervenir, jeudi 12 décembre, dans le cadre d’une journée sur la recherche et l’innovation.
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