Libertés publiques

Vitrine de librairie censurée à Nice : un drap noir sur la liberté d’expression

Des collages féministes ont été recouverts par des policiers lors d’une visite du ministre de l’intérieur à Nice. Cette intervention relance le débat sur les atteintes à la liberté d'expression dont sont victimes manifestants ou simples citoyens, dès lors qu’ils affichent un message jugé illégal, de manière arbitraire, par les forces de l’ordre.

Jérôme Hourdeaux

Les images porteraient presque à rire : un groupe de cinq policiers gardant un drap noir tendu sur un cadre en bois installé devant la vitrine. Le but du dispositif : dissimuler des collages féministes affichés à l’intérieur d’une librairie de Nice, vendredi 9 décembre, jour de la visite du ministre de l’intérieur dans la ville.

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