A côté de Michel Zecler, de jeunes artistes traumatisés par leur violente interpellation
Trois des neuf jeunes artistes présents dans le studio du producteur lorsqu’il a été tabassé par des policiers ont accepté de se confier à Mediapart. Ils reviennent sur les coups et les insultes dont eux aussi ont été victimes. Certains ont déposé plainte auprès de l’IGPN.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LeLe 21 novembre dernier, Michel Zecler, 41 ans, a été tabassé par trois policiers dans son studio d’enregistrement situé dans le XVIIe arrondissement à Paris. Mais ce jour-là, il y avait aussi neuf autres artistes présents dans ces mêmes locaux. Ils ont pris des coups, ont été insultés, puis interpellés avant d’être relâchés sans aucune poursuite. Trois d’entre eux avaient témoigné auprès de Loopsider lorsque les faits avaient été révélés. Les neuf artistes qui ont tous la vingtaine, sauf un mineur de 16 ans, ont ensuite choisi de garder le silence. Ils ont refusé de s’exposer, « pour être tranquilles », « pour tenter d’avancer » ou « par peur d’être embêtés ».