Pécresse au Zénith : un meeting raté et des emprunts à l’extrême droite
La candidate Les Républicains espérait faire de son premier grand meeting le véritable lancement de sa campagne présidentielle. Laborieux dans la forme, son discours a surtout été l’occasion de clins d'œil aux idées d’extrême droite.
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LesLes meetings politiques ne cèdent souvent à la postérité qu’une phrase, une formule, un moment. On se souvient de Nicolas Sarkozy se dépeignant en 2007 comme un « Français de sang-mêlé », de François Hollande clamant en 2012 « Mon ennemie, c’est la finance » ou de François Fillon demandant à la foule, massée sur la place du Trocadéro un dimanche de mars 2017 : « Est-ce que nous sommes seuls ? » Du meeting de Valérie Pécresse, ce dimanche à Paris, on voit mal ce qui pourrait traverser les époques.