Université Versailles Saint-Quentin: l'ancienne présidente nous écrit
Suite à la publication de notre enquête sur la descente aux enfers de l'université de Versailles Saint-Quentin, qui décrivait comment la gestion catastrophique de l'équipe dirigeante avait conduit l'établissement à la quasi-faillite, Sylvie Faucheux, l'ancienne présidente de la faculté, nous a fait parvenir ce courrier. Mediapart, qui l'avait interrogée, maintient néanmoins l'intégralité de ses informations.
VotreVotre article du 7 mars 2014 intitulé « Versailles Saint-Quentin: l'incroyable descente aux enfers d'une université » écrit par Lucie DELAPORTE me met directement en cause dans la situation budgétaire actuelle de l’Université dont j’ai été la Présidente de 2002 à 2012. Selon votre journaliste, les difficultés budgétaires dénoncées seraient essentiellement dues à la passation de deux partenariats publics privés sur lesquels pèseraient, selon ses propres termes, « de lourds soupçons de favoritisme ». Par ailleurs, j’aurais mené durant mon mandat, une politique d’attributions de prime « clientéliste ». Manifestement, le journaliste qui s’est appuyé, semble-t-il, sur un document « quasi-définitif » de la cour des comptes – il s’agit en réalité d’un « Relevé d’observations provisoires » -, ne connaît ni la situation financière exacte de l’Université, ni la gouvernance universitaire, ni les modes de passation des partenariats publics-privés.