À Montpellier, les harkis ne sont plus « dragués comme avant »
Tantôt ouvertement racolés, tantôt ignorés, ou opposés aux pieds-noirs, les harkis ont longtemps été au centre d’une partie de ping-pong électoral. Un jeu d’équilibriste émaillé de quelques clashs notoires, de Georges Frêche à Patricia Mirallès.
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MontpellierMontpellier (Hérault).– Lorsque Georges Frêche dérape et insulte un groupe de harkis le 11 février 2006, sur la stèle de Jacques Roseau, ses mots sont d’une violence inouïe : « cocus », « sous-hommes ». Maire de Montpellier de 1977 à 2004, puis président du Languedoc-Roussillon jusqu’à sa mort en 2010, l’animal politique au verbe tranchant s’est rarement embarrassé de politesse, quitte à se mettre l’appareil socialiste à dos.