Plan pauvreté: pour être aidé, il faudra travailler
En annonçant un « revenu universel d’activité » pour 2020, Emmanuel Macron positionne clairement la remise au travail comme l’outil principal de la lutte contre la pauvreté. Il annonce également 8 milliards d’euros sur le quinquennat pour venir en aide aux plus fragiles, et notamment les enfants pauvres, sans totalement convaincre.
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Emmanuel Macron ne s’en est jamais caché, il veut changer de modèle social. À l’occasion de la présentation de son plan de lutte contre la pauvreté le jeudi 13 septembre au musée de l’Homme à Paris, le président a clarifié sa vision en évoquant la mise en œuvre, dès 2020, d’un « revenu universel d’activité ». Il s’agit d’une fusion des minima sociaux existants (probablement APL, RSA, Allocation adulte handicapé, minimum vieillesse…) qui sera accordée « sous conditions » : ses bénéficiaires devront en effet signer un « contrat d’engagement réciproque », et ne pourront refuser plus de « deux offres raisonnables d’emplois ou d’activité ».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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