La difficile traque des commanditaires du 13-Novembre
Un doute plane encore sur la véritable identité des commanditaires des attentats de Paris. En revanche, le surnom d’« Abou Ahmed », utilisé par celui qui coordonnait depuis la Syrie les commandos du 13-Novembre, apparaît dans divers dossiers depuis deux ans, établissant un lien entre les principaux djihadistes français.
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« Je ne veux plus rien avoir à faire avec les gens dont je vais parler. Je souhaite dire la vérité sur tout. [Mais] j'ai besoin d'aide. Les gens à qui j'ai affaire sont dangereux. Abou Ahmed croit que je suis en route pour la France. » L’homme qui s’épanche ainsi devant la police régionale de Salzbourg, en Autriche, s’appelle Adel Haddadi. Nous sommes le 25 janvier 2016 et cet Algérien de 29 ans met un nom sur le commanditaire, depuis la Syrie, d’au moins une partie des commandos qui ont frappé Paris et fait 130 morts le 13 novembre 2015.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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