Régionales 2015, vote sous état d'urgence Reportage

En Languedoc, le FN mise sur l'abstention à gauche

Comme dans la quasi-totalité des régions en triangulaire, le PS a accepté une fusion sans ambition programmatique avec les écologistes et le Front de gauche. Si les socialistes sont confiants, l’hypothèse de mauvais reports de voix qui profiteraient au FN inquiète.

Stéphane Alliès

Panser les plaies pour, peut-être, penser l’avenir. Dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP), longtemps l’une des seules promises aux socialistes (emmenés par Carole Delga, qui a fait 24,5 % au premier tour), les 31,8 % du FN au premier tour ont agi comme une forte prise de conscience à gauche. En l’espace d’une semaine, dans la seule région qui a vu une “autre gauche” que le PS passer la barre des 10 % (la liste “Nouveau Monde”, regroupant EELV et le Front de gauche derrière l’écolo Gérard Onesta), une ambiance “gauche plurielle traumatisée” plane sur l’entre-deux tours.

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