À la veille du « grand débat » voulu par Emmanuel Macron pour répondre aux « gilets jaunes », la confusion règne toujours sur ses modalités d’organisation. Le surgissement de la question de l’immigration et de la laïcité est venu perturber les discussions. Une partie de la majorité s’en inquiète.
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CeCe sont deux petites phrases. Deux petites phrases au milieu d’une allocution présidentielle de 13 minutes, censée répondre à la crise des « gilets jaunes ». Deux petites phrases qui ont résonné de façon étrange à l’oreille de bon nombre de ceux qui ont écouté, lundi 10 décembre, Emmanuel Macron dérouler ses mesures en faveur du pouvoir d’achat. Évoquant d’abord le « malaise » des Français « face aux changements de notre société, à une laïcité bousculée et devant des modes de vie qui créent des barrières, de la distance », le président de la République a conclu son propos en donnant les lignes directrices du « grand débat » qui doit s’ouvrir samedi 15 décembre et s’étendre pendant trois mois.