Déclenchée il y a onze ans, l'enquête sur le célèbre palace, le Royal Monceau, emblématique des dérives des tribunaux de commerce, vient de se solder par un non-lieu général. Histoire d'un fiasco judiciaire.
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L'une des plus importantes affaires financières de ces dix dernières années ne sera jamais jugée. Le juge d'instruction parisien Roger Le Loire a signé, le 1er avril, conformément aux réquisitions du parquet en date du 14 février, une ordonnance de non-lieu général dans le dossier du Royal Monceau, célèbre palace situé à deux pas des Champs-Elysées dont les déboires financiers avaient provoqué de vives polémiques à la fin des années 1990. Tous les acteurs du dossier, au premier rang desquels le richissime homme d'affaires Osmane Aïdi (âgé de 77 ans), ressortent blanchis de ce qui apparaît aujourd'hui comme une affaire maudite sur le plan judiciaire. Pourtant, tous les ingrédients d'un scandale financier de premier ordre semblaient réunis dans ce dossier sur lequel plane, depuis son origine, un entêtant parfum de corruption.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
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