Seroplex : l'histoire secrète de la pilule à un milliard

Liens cachés avec les gendarmes du médicament, conflits d’intérêts au cabinet de Philippe Douste-Blazy, arrangements secrets et intervention d’Aquilino Morelle : l’histoire du Seroplex, un antidépresseur sans plus-value qui aurait pu ne jamais être commercialisé en France, résume à elle seule les dérives du système sanitaire français. Devenu un blockbuster, il a coûté des centaines de millions à la Sécurité sociale. Mediapart a mis la main sur des documents internes et interrogé de nombreux acteurs du dossier.

Michaël Hajdenberg et Pascale Pascariello

14 avril 2015 à 21h30

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À la fin des années 90, le laboratoire danois Lundbeck fait face à un grave problème. Le brevet de son antidépresseur vedette, le Seropram, va arriver à expiration au début des années 2000. Le médicament sera alors génériqué et Lundbeck perdra mécaniquement des revenus colossaux. Il est temps de lancer un nouveau produit, un simple dérivé du premier, mais dont il faudra convaincre qu’il est meilleur : le Seroplex.

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