Seroplex : l'histoire secrète de la pilule à un milliard
Liens cachés avec les gendarmes du médicament, conflits d’intérêts au cabinet de Philippe Douste-Blazy, arrangements secrets et intervention d’Aquilino Morelle : l’histoire du Seroplex, un antidépresseur sans plus-value qui aurait pu ne jamais être commercialisé en France, résume à elle seule les dérives du système sanitaire français. Devenu un blockbuster, il a coûté des centaines de millions à la Sécurité sociale. Mediapart a mis la main sur des documents internes et interrogé de nombreux acteurs du dossier.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
À la fin des années 90, le laboratoire danois Lundbeck fait face à un grave problème. Le brevet de son antidépresseur vedette, le Seropram, va arriver à expiration au début des années 2000. Le médicament sera alors génériqué et Lundbeck perdra mécaniquement des revenus colossaux. Il est temps de lancer un nouveau produit, un simple dérivé du premier, mais dont il faudra convaincre qu’il est meilleur : le Seroplex.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.