À la Sorbonne, les étudiants veulent faire dérailler le second tour
Depuis mercredi, plusieurs centaines d’étudiants occupent les locaux historiques de la Sorbonne. Au premier jour du mouvement, l’organisation était foutraque et les discussions politiques finalement peu nombreuses, mais l’objectif clair et partagé : gripper la machine électorale.
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CeCe n’était pas arrivé depuis des années. Les portes de la Sorbonne ont été forcées, mercredi 13 avril, en début d’après-midi. Il a suffi d’une poignée de minutes pour que quelques centaines d’étudiant·es, de la Sorbonne, de l’ENS Jourdan ou de Nanterre, s’engouffrent dans les locaux historiques de l’université Paris 1. Après eux, les portes se sont refermées fissa, laissant à l’extérieur des dizaines d’étudiants frustrés. Comme l’impression de rater les premières heures grisantes d’un mouvement social parti de manière spontanée.