Parlement

Copé sur les droits de l’opposition : « On s’arrêtera là ! »

Alors que les députés réécrivent leur règlement intérieur et redessinent les droits de l'opposition, Jean-François Copé, sourd jusqu'ici aux demandes de la gauche, a décidé, mercredi 13 mai, en pleine séance de nuit, de lâcher du lest sous la pression de Bernard Accoyer. Décidé, ces derniers jours, à jouer les entremetteurs, le président UMP de l'Assemblée nationale cherche un compromis transpartisan.

Mathilde Mathieu

Dans la nuit du mercredi 13 mai, au «perchoir», Bernard Accoyer (UMP) s'est mis soudain à blaguer. Alors que Jacques Myard, très petit député, trépignait devant le micro pour obtenir la parole, le président de l'Assemblée a lancé: «Asseyez-vous d'abord! Ce qui ne changera pas énormément de choses...» Surpris de sa propre audace humoristique, Bernard Accoyer a illico rougi. «Comme disait le nain à la géante, vous ne savez pas ce que vous perdez!», a répliqué l'intéressé. Et tous les bancs de pouffer... Détendu comme jamais, le président de l'Assemblée nationale avait visiblement passé une bonne journée. Il était surtout soulagé.

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