Croquis. Bayrou frappé du syndrome Trump

À force de parler à son miroir, le garde des Sceaux François Bayrou ne s’est pas aperçu qu’il est devenu ministre et qu’il s’adresse aux Français. Résultat, il tweete comme un quidam dans une affaire de justice et fait pression sur la presse comme ne devrait pas le faire un maire de village sur un correspondant local. Et il promet de continuer, comme Donald Trump.

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François Bayrou est un homme de contrastes. Il a une certaine grandeur et la taille lilliputienne. Rejeté par la gauche et haï par la droite, il a su traverser des déserts. Il faut de la vertu, en politique, pour se mettre tout le monde à dos et persister, quitte à tout perdre. On pourra dire ce qu’on voudra de lui, il affirme depuis bientôt 20 ans des choses tellement exactes sur les dérives du monde politique et il a payé si cher sa liberté de parole qu’il faut au minimum lui reconnaître un grand courage.

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