France Enquête

Quand un maire jette des millions d’euros à la Seine pour d’improbables plages

Rueil-Malmaison, situé à côté d’une station d’épuration, n’était pas un lieu de baignade identifié par les études officielles. Mais son maire Patrick Ollier, également président de la Métropole du Grand Paris, ne veut rien entendre : « Je n’y peux rien, moi, qu’on soit au mauvais endroit. »

Antton Rouget et Pascale Pascariello

Quelle mouche a bien pu piquer Patrick Ollier ? Le président (Les Républicains) de la Métropole du Grand Paris (MGP) vient d’engager 10 millions d’euros pour financer des études sur l’aménagement des zones de baignade en bord de Seine, en sélectionnant trois plages rien que pour sa commune de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), dont il est le maire depuis 2004. Alors même que les urbanistes, s’étant penchés depuis des années sur le projet, avaient écarté la possibilité d’installer des zones de baignade dans cette zone, située à côté d’une station d’épuration et de deux ports industriels.

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