Libertés publiques Enquête

Farid a été arbitrairement enfermé dans un centre de rétention pendant les JO

Farid a été condamné pour terrorisme en 2017, libéré en 2019. Il dit tout faire depuis pour se réinsérer. Mais il a été déchu de sa nationalité en 2022. Et placé « à titre préventif » dans un centre de rétention le temps des épreuves à Nice, alors qu’il n’est pas expulsable.

Nejma Brahim

C’est un désaveu pour la préfecture des Alpes-Maritimes : la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), dans une ordonnance rendue le 21 juin, a confirmé la décision du juge des libertés et de la détention (JLD), qui avait décidé de libérer un homme placé pour la deuxième fois en centre de rétention administrative (CRA), en rappelant qu’il avait déjà été retenu quatre-vingt-dix jours quelques mois plus tôt, sans pouvoir être expulsé. Pour la cour d’appel, la rétention a été décidée « à titre préventif », « pour préserver le passage serein de la flamme olympique dans la ville de Nice »

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