Malgré un plan de 250 millions d'euros annoncé le 26 octobre par le ministre de l'intérieur, les policiers continuent à se rassembler à travers la France, réclamant un élargissement des conditions d'usage de leurs armes et plus de transparence dans la gestion des carrières.
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DepuisDepuis le 17 octobre 2016, des policiers se rassemblent à travers la France, le plus souvent le soir, devant les palais de justice, préfectures et mairies. Les mots d’ordre circulent sur les réseaux sociaux, hors canaux syndicaux habituels. La structuration du mouvement à l’échelle nationale ne va pas sans mal. Après le retrait des porte-parole d’abord pressentis, l'ancien négociateur du Raid Robert Paturel et le pénaliste Laurent-Franck Liénard, spécialisé dans la défense des policiers, certains policiers annonçaient le 9 novembre, sur leur page Facebook, le dépôt des statuts d’une association appelée « Mobilisation des policiers en colère » (MPC) à la préfecture de Paris. Il s’agit de « faire entendre les revendications de la base » et de « crédibiliser [les mouvements – ndlr] aux yeux de l’administration », explique dans une vidéo leur présidente, Maggy Biskupski, une policière de 34 ans qui travaille en brigade de roulement de nuit dans les Yvelines.