Justice Reportage

Au tribunal, Christophe Girard nie toute proximité avec Matzneff et se pose en victime collatérale de #MeToo

L’ex-adjoint à la culture de la mairie de Paris poursuit en diffamation six militantes féministes qui avaient demandé publiquement sa démission lors de l’affaire Matzneff, en raison de ses liens privilégiés avec l’écrivain. À la barre, deux générations, deux gauches, deux conceptions du féminisme se sont fait face.

Michel Deléan

Les répliques du tremblement de terre #MeToo n’atteignent pas toutes la même intensité. Certaines peuvent même prendre un tour étonnant. Cinq militantes et un militant féministes se retrouvent ainsi devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, jeudi 14 mars, à la suite d’une plainte déposée en août 2020 par Christophe Girard, adjoint à la culture à la mairie de Paris pendant deux décennies, pour « injure publique envers un citoyen chargé d’un mandat public » et « diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public ».

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