Le cas El Rhazoui révèle l'ampleur de la crise à "Charlie Hebdo"
Quatre mois après les attentats qui ont décimé la rédaction, Charlie Hebdo se divise en deux camps. Mise à pied mercredi et menacée de licenciement par la direction, la journaliste Zineb El Rhazoui bénéficie du soutien de l’équipe. Le dessinateur Luz, quant à lui, est sur le départ.
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Le courrier lui a été remis en mains propres le 13 mai par la nouvelle directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, Marika Bret. La journaliste Zineb El Rhazoui lui signe une décharge, ouvre l’enveloppe sans savoir ce qui l’attend, et lit ce qui suit : « Madame, nous sommes contraints d’envisager votre licenciement pour faute grave. En conséquence, je vous convoque à un entretien préalable sur cette éventuelle mesure, le mardi 26 mai. » Comme c’est la règle, la salariée peut se faire assister par une personne de son choix. Mais attention. D’ici là, a écrit la DRH, « compte tenu de la gravité des faits je vous informe que vous ferez l’objet d’une mise à pied à titre conservatoire, à effet immédiat, pour le temps de la procédure ». Suit une formule de politesse, et la signature de ladite DRH.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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