France

Fin de vie, euthanasie: Bachelot est hostile à une révision de la loi

La mission parlementaire sur la fin de vie a terminé ses auditions mardi 14 octobre avec la ministre de la santé. Roselyne Bachelot, tout comme Rachida Dati, ne souhaite pas modifier la loi de 2005, qui ouvre un droit au «laisser mourir». Elle entend développer la culture des soins palliatifs. Et si elle est favorable à la création d'un observatoire, elle refuse qu'il donne son avis sur les situations exceptionnelles, comme cela aurait pu être le cas pour Chantal Sébire.

Carine Fouteau

Euthanasie, suicide (assisté), accompagnement thérapeutique : toutes les manières, ou presque, de finir voire d'abréger la vie en cas de souffrances intolérables et d'absence de traitement médical ont été abordées lors des auditions de la mission parlementaire sur la fin de vie. Emmenée par le député Jean Leonetti (UMP), à l'origine de la loi de 2005 ouvrant un droit au «laisser mourir» et prohibant l'acharnement thérapeutique, cette mission d'évaluation doit rendre ses conclusions en novembre.

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