«Gilets jaunes» d’Ile-de-France: «Les quartiers populaires sont là»
Entrés plus tard dans le mouvement, les « gilets jaunes » d’Île-de-France sont ces dernières semaines en pleine ébullition et, en faisant converger des luttes jusque-là très isolées et localisées. Du blocage de Rungis à l’intrusion sur le site d’Amazon, les actions coups de poing se sont multipliées, mais leur coordination reste complexe.
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«Ça bouillonne de partout en Île-de-France. » Il est 23 heures ce mercredi et Mouloud Sarahoui va bientôt commencer son service à l’entrepôt de Gennevilliers de Geodis, une filiale privatisée de la SNCF. Alors qu’il détaille les multiples actions de « gilets jaunes » auxquelles il a participé ces dernières semaines, la voix du délégué syndical CGT soudain se brise. La fatigue accumulée, l’émotion aussi. Il explique que le matin même il a participé à Argenteuil à une marche pour Sébastien, le jeune plombier du Val-de-Marne qui a eu une main arrachée lors de la manifestation des gilets jaunes du 9 février. La veille, il était sur les sites d’Amazon et de Geodis pour une action… « Et le soir, on a fait notre propre AG ! » raconte cet ouvrier de la logistique qui travaille en horaires décalés. « Mais c’est pas le moment de se sentir fatigués. On attend ça depuis des années. C’est une grosse, grosse bouffée d’air ce qui se passe », affirme-t-il pour décrire l’ébullition du mouvement.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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